La chute irrémédiable, l'issu deja connu avant meme que tout commence...Je savais que ca se passerait ainsi...

On a souvent l'envie de recuperer le peu qu'on peut obtenir d'une personne, si ce n'est ses sentiments qu'elle n'a jamais offert en tout cas son attachement et la force du notre pour lui. On y croit jusqu'au choc qui laisse apparaitre clairement la réalité.

Un jour uen chose terrible nous arrive, comme un enorme coup de tonnere recu directement au beau milieu de la tete, qui fait atrocement mal. A ce moment on cherche LA personne importante a cet instant precis, cette personne que personne au monde ne pourrait remplacer. Entouree par des milliers de gens on se sent seule et perdue car il nous manque CETTE personne si particuliere a nos yeux qui est la seule capable de nous rendre notre souffle. Ce besoin de parler et de liberer sa terrible douleur ettoufante, mais aucun echo, pas une ombre, pas un souffle, il n'est pas la... jamais... cette personne n'arrivera jamais pour nous liberer un temps soit peu de cette souffrance, on a beau croire en lui, croire qu'il sera la cette fois a ce moment ou on a tant besoin de lui...mais jamais...

La on realise que cet autre est absent, comme il l'a toujours ete, que rien n'a vraiment change. Il vit respire et partage ailleurs, mais jamais dans le meme espace que vous, surtout quand vous avez besoin qu'il soit la. On prends alors conscience qu'il n'a jamais ete qu'un fantome, une illusion, juste un trompe l'oeil. Dans le decor un temps mais rien d'humain, rien de vrai, rien de fidele. Rien de ce qui pour moi appartient au sentiment d'amitie auquel j'attache tant d'importance et dont je me suis contenté. Apres ce sentiment terrible d'absence et d'illusion une seule solution s'offrait a moi.

la douleur est multiple, souffrir d'avoir réouvert sa porte après l'avoir meme changé, souffrir de l'avoir ouvert pour laisser passer un simple courant d'air, souffrir de compter sur un absent. Autant de confiance donne sans avoir ete prise a sa juste valeur.

Le bonheur de ceux qu'on porte dans notre coeur est egalement notre bonheur mais il n'en est pas moins accompagne de douleur. je pourrais etre capable de sourire pour donner bonne figure mais je ne serais pas vraie. Je regrette mon erreur et ma faiblesse d'avoir accepte et tolere un retour alors que ma decision avait ete prealablement prise. je m'en veux de cette faiblesse qui me poursuit qui consiste a croire en les gens. Croire en leur capacite a tenir dans leur coeur sincerement ce que nous sommes et pouvoir se battre pour ca...

Je ne supporte plus ni les ombres ni les moities de bonheur, je ne supporte plus l'a peu pres qui me laisse un arriere gout de tromperie. Et a deux reprises je decide donc d'abandonner. J'abandonne cette fois la confiance, le don de moi, la patience et tout ce pour quoi je me suis fait violence.

Comment supporter les moities, les semblants, les a peu pres, les approximatifs? Comment supporter d'avoir beaucoup et de ne pas tout donner, de ne pas recevoir tout ce que l'autre a en realite pour nous? Comment les gens font pour vivre chaque jour en se restreignant sur leurs sentiments et le don d'eux meme? et pourquoi faire?? Comment etre a moitie sincere, a moitie honnete, a moitie entier?! je ne sais pas n'etre qu'une partie de moi et je refuse d'apprendre. Je refuse d'etre comme ces autres qui se contentent du peu qu'on leur accorde alors qu'on a tant a leur donner au fond. Moi je veux ce tout, et s'il n'est pas capable d'avoir le courage et la force de le donner alors je ne veux plus rien et je decide d'y renoncer eternellement, une fois pour toute.

J'aii fait l'effort d'accepter une moitie de don lorsqu'elle m'a ete propose, mais je me suis apercue apres avoir crié une souffrance que je ne trouvais meme pas cette moitie promise. Quel interet de subir une violence infligee a soit meme lorsque le plaisir du peu de partage n'est meme pas honoré. je ne veux plus de ce sentiment et je ne reviendrais plus sur mes pas.

on ne doit pas en vouloir aux gens de ne pas avoir la meme conception que nous del'attachement a l'amitie. On ne doit pas leur en vouloir de notre propre faiblesse a ne pas savoir dire non. On doit juste un jour se faire mal, une fois, une ultime et decider d'oublier, effacer tout.

Je garderais malgre moi les etincelles que faisait mon coeur au contact du regard magique d'une petite princesse. Je garderais l'echo de son rire, la douceur de sa voix, et la tendresse de ses baisers. j'aurais mal sans aucun doute de la savoir si proche et pourtant si loin. De la savoir prendre de la hauteur, chaque jour plus de beaute, et de ne pas pouvoiren gouté le bonheur. Mais la vie est faite ainsi et je n'ai de toute facon pas d'autres choix.

L'espoir de ne pas laisser cette rencontre s'evanouir n'existe plus. Aujourd'hui je sais qu'elle n'aurait jamais du avoir lieu. je fais le deuil de ce que j'ai cru etre une belle rencontre pleine de complicite, de partage, et de complementarite. Puique tout ca n'existait que dans mon esprit il est temps de revenir a la realite et d'arreter de croire en l'espoir.

Tout est fini une ultime, derniere et fois absolu.

Tinky'