• Je vous invite a visiter mon myspace.

     

    Vous y decouvrirez mes projets photos, mes photos lors du tournage de "don't ask me why" de Meïan realise par Guillaume Tauveron, et prochainement beaucoup de nouveautes!


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  • Je l'ai regarde encore une fois. Juste pour être sure que ce qui battait dans mon cœur c'était bien ca. Aucun doute.

    J'ai cette terrible sensation des qu'il est la. Que je suis enfin entière. Je suis une femme, je suis une mère, je suis naturelle et complètement reliée a toutes les parties de moi-même. Avec d'autre je suis juste l'une ou juste l'autre. Seule je suis parfois l'un et parfois l'autre. Mais quand il est la il n'y pas de limite a moi-même. Tout ce que je suis est réuni. Comme si sa présence me ramenait la partie de moi qu'il me manque toujours.

    Je n'ai pas juste un simple plaisir à le regarder, j'ai une vraie passion pour ce qu'il est dans son entier. Lorsqu'il est la vie commence enfin, je ne vis pleinement qu'en sa présence. Il réveille chez moi absolument tout. C'est lourd en émotion mais c'est aussi incroyablement apaisant par moment. Comme si avec lui il n'y avait rien qui pourrait arriver qui ne me déstabilise, ou si ca arrivait, je serais forcement capable de faire face.

    Tout ce qui me fait peur avec les autres me semble naturel avec lui. Tout ce qui mérite réflexion a des réponses immédiates des lors qu'il est prés de moi.

    Le plus troublant étant encore quand il ne parle pas... Dans ces instants j'ai le sentiment que c'est inutile de faire usage de tant de mots alors que ces simples regards que l'on partage apportent tout.

    Et des qu'il n'est plus, j'ai un temps de blocage. Comme si je restait en arrière, que je n'arrivais pas a admettre que cette partie de moi ne soit plus en moi, les moments ou nous nous disons au revoir étant comme une séparation brutale avec ces petits tout qui font que je suis moi. Comme une vraie coupure avec mon autre partie...

    Et puis le temps s'écoulant, ca passe, un peu comme si l'habitude revenait de vivre amputée de ma moitie.

    Et a chaque fois que nos regards se croisent a nouveau, je comprends a chaque fois qu'il n'y a pas de doute. Personne n'est comme lui, capable de me rendre admirative de ce qu'il est et complètement épanouie ne moi-même...

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  • Il était si tôt le matin. Un peu comme tous les autres finalement.

    Ma mère venait m'embrasser avant de partir travailler et tout semblait ressembler à un jour comme tous les autres. C'est ce que j'ai pensé...

    Cette nuit la il avait dormi la. Il était encore couche et je ne serais pas seule au réveil. Ca aurait surement du me rassurer, ma mère partie l'appartement ne résonnerait pas d'absence.

    Pourtant c'est précisément ce jour la que je ne souhaitais pas son départ, et que plus que n'importe quel autre jour, j'aurais préfère être seule.

    Rien à mon souvenir ne me laissait présager que j'aurais eu des raisons de pleurer après son baiser d'au revoir.

    Elle sentait bon le parfum, elle était belle comme le soleil, j'avais ma vie entre ses mains, encore pour un court instant...

    Je regardais son visage et sa belle silhouette s'éloigner, et une fois la porte fermée je criais de tout mon cœur ma volonté de la voir revenir s'assoir prés de moi et rester la jusqu'à ce que tout passe, que je me sente mieux. Mais elle est partie, comme tous les matins. Mais celui était différent.

    J'ai pleure, j'avais mal au cœur, comme une nausée de la savoir partir si loin de moi et me laisser comme ca.

    J'ai entendu une voix de loin.

    -Nina... tout va bien... viens.

    Apres ces paroles rassurantes j'ai pensé que je serais consolé. Ma maman venait de me quitter mais finalement, peut être que je n'étais pas vraiment seule, pas vraiment en danger de je ne savais quoi.

    Je me suis rapproché de la voix, dans le salon.

    Je sanglotais encore, j'etais tellement malheureuse, une douleur physique s'installait.

    Toute petite que j'etais du haut de mes sept ans je regardais cet homme, couche et qui semblait vouloir me rassurer... ma maman reviendra. Il me l'a dit.

    Et puis il a soulevé un coté de la couverture, tapant doucement sur la partie vide du lit.

    Apres tout, si mon père avait été la, que ma maman m'aurait manque, mon papa m'aurait surement pris avec lui pour me rassurer, quoi de plus normal.

    Alors je me suis allongée. Et puis je me suis retournée, la fatigue matinale toujours bien présente, mes pleurs calmes, j'allais replonger confiante dans un profond sommeil.

    J'ai senti glisser sur mes cuisses des mains, doucement.

    La j'ai su que rien de se qui se passerait ne serait normal. Et comme instinct de survie j'ai juste pu ne pas bouger. Comme ces animaux qui, poursuivis, se font passer pour mort en espérant que ca décourage le prédateur.

    Mais loin de s'arrêter, les mains ont continuées à monter.

    Je portais ce premier matin une petite chemise de nuit blanche, avec de jolies fraises pleines de crèmes. Ma mère me l'avait offerte. Je l'adorais. Je ne l'ai plus porte après ce matin la.

    J'ai fais semblant de dormir. Et tout a continue.

    Doucement, comme chacun de ses gestes, il s'est serre contre moi. Et frottant son sexe sur moi il m'a ainsi fait comprendre que peu importe que je bouge ou pas, ca devrait arriver. Mes larmes coulaient mais je n'osait faire aucun bruit. J'etais terrifiée. J'etais absolument inutile a moi même, incapable de dire un mot. J'avais juste le coeur comme serré dans un étaut, ma tête proche de l'explosion, et ces larmes qui inondaient mon visage et donnait a ma douleur un gout salé.

    Ses mains ont continues à glisser et son sexe à continuer à devenir plus insistant.

    J'ai arrête la ma mémoire. Apres ce moment la je n'ai plus aucun souvenir. Ni de la suite, ni même de l'issue. De mes mots, ou des siens.

    Autant que ma mémoire se souvienne il ne m'a jamais menace de me faire plus de mal ou d'en faire à ma mère si je parlais. Mais bizarrement il devait bien connaître ce genre de pratique, pour savoir qu'un enfant ne parle pas de ca...

    Le lendemain matin, fut le pire. Car je savais qu'il était la, je savais qu'elle partirait, je savais qu'il resterait...

    J'ai hurle, j'ai supplie qu'elle reste. Pourquoi n'a-t-elle pas compris ? Pourquoi celle qui était sensé m'empêcher de souffrir pour le reste de ma vie m'a laissé la... presque offerte ?

    Je ne pouvais plus respirer quand elle a refermée la porte.

    Elle croyait à un caprice, je croyais mourir.

    Il m'a ordonne de venir le rejoindre. Beaucoup moins rassurant que la veille, je suppose qu'il avait compris que je ne croirais pas une nouvelle fois à une tentative de consolation.

    Il exerçait cette fois cette autorité dont il avait le pouvoir, celui des adultes.

    Je me levais, et fière d'avoir mis un pyjama je suis rentrée dans le salon en me disant que par ce geste je montrerais mon refus d'être touchée et salis à nouveau.

    Il m'ordonna de me coucher, comme la veille, près de lui.

    J'avais 7 ans, je croyais encore aux formules magiques de ma maman, et je pensais que dans la vie ou pouvait se protéger avec des choses simples. Ainsi je pensais que mon pyjama empêcherait la répétition des gestes de la veille.

    Erreur.

    Dans ma tête des calculs très précis s'opéraient.

    Si je mets un pyjama il ne pourra pas le soulever donc ne me touchera pas. Au pire il touchera mes seins, que je n'avais pas, et je ne souffrirais pas de ca.

    Je ne dois pas me retourner, car autrement, il ne touchera pas que mes fesses (en y repensant ce calcul s'avérait surement faux, car si il l'avait voulu il l'aurait surement fait... rien ne l'y empêchait).

    Ne pas pleurer car sinon il pourrait se servir de cette excuse pour me toucher encore en prétendant vouloir me consoler.

    Ne pas me plaindre sous peine d'être grondée ou que s'installe une violence que j'aurais probablement encore moins supporte.

    Finalement il a recommence. Il a baisse le pantalon de mon pyjama, y a laisse glisser ses mains et appuyé son sexe contre moi. Apres cette érection qui me paraissait inhumaine avec mes yeux d'enfants j'ai arrêté de me souvenir.

    Bizarrement je constate que j'ai essaye de me sauver en arrêtant ma conscience.

    Aujourd'hui encore, je ne me rappelle plus rien après ces gestes.

    Est-ce que je cherche à me protéger de choses que je ne supporterais pas d'avoir vécu ?

    Est-ce que je veux me rassurer pour ne pas avoir à culpabiliser de n'avoir rien dit ?

    Est-ce que je suis réellement restée consciente ?

    C'est surement le pire qu'il me reste aujourd'hui de tout cela. Cette vision de cet homme qui me dégoutait, allongé, nu sur le lit. Cette sensation de son sexe sur ma peau qui n'avait encore jamais imagine ce qu'était la sexualité. Ce souffle sur mon cou. Cette odeur particulière qui n'appartient qu'à l'obligation de se donner sans un mot a ceux qui vous l'ordonnent. Et ce flou sur ce qui s'est passe après avoir senti fort son sexe sur mes fesses d'enfant.

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    Apres ce jour la. Apres avoir su que ni les pyjamas ni les sanglots ravales ne me sauveraient, combien de temps ca a dure ?

    Beaucoup de victimes de pédophiles vous le diront, on se protège en oubliant le pire. Pour beaucoup il sera difficile de faire un constat précis de ce qui s'est passe après plusieurs années.

    Ca aurait pourtant peut être pu être le cas si le jour ou j'ai parle on m'avait entendu. Parce que peut être qu'alors je n'aurais pas eu besoin de me convaincre des années durant que je n'avais rien vécu.

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    Ma mère a fini par se séparer de cet homme après qu'il l'ai violemment frappé.

    Quelques années après, ma mère avait refais sa vie. Bien, du moins il semblait pour le moment. Avec un homme « bien » du moins il le semblait, pour le moment...

    Alors plus en confiance, et après que tout ce temps ais fait pression sur ma voix et qu'une amie a qui je m'étais confiée m'ais convainques qu'il fallait parler de ces choses la, j'ai été parlé a ma mère. Mais bien sur, mes mots n'étaient pas précis, j'ai commence par lui dire que j'avais été violée. Mais voyant l'horreur dans son regards, sentant son rejet j'ai fini par utiliser des mots très approximatifs et ainsi elle se rassurait en me disant que je n'étais qu'une menteuse, que je voulais juste me rendre intéressante. Et je me suis sentie affreusement sale...

    Les jours qui suivirent j'ai passe un temps incroyable sous la douche, sans que personne ne le sache, pour me laver, me frotter, jusqu'à rendre ma peau rouge brulante. Je sentais à nouveau son corps sur moi, et je sentais que ma mère approuvait. D'un coup je me suis demandé si je n'avais pas effectivement été offerte. Je me le demande encore.

    Je me suis lavée, relavée, et comme ca un nombre incroyable de fois, a l'eau brulante avec du savon de gommage.

    J'ai passes plusieurs jours comme ca à essayer de me laver de ce que j'avais vécu et de cet affront de n'être pas reconnue.

    De cette peur que ma propre mère m'ais volontairement laisse avec cet homme pour qu'il fasse ce qu'il voulait de moi.

    Elle trouva même le moyen de sous entendre que c'était ma faute, parcequ'on ne va pas dans le lit ou est un homme. Mais comment j'aurais su moi, à peine 7 ans, qu'un homme peut vous faire mal, peut vous désirer et abuser de vous. Comment j'aurais pu penser autre chose que « c'est un adulte il est la pour me protéger ». Aurais je du d'après elle anticiper ? Supposer qu'il était capable de ca ? Le savait-elle elle ?

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    On ne se remet jamais. Absolument jamais. On vit, on survit, on passe à autre chose, mais on a toujours ca dans notre histoire. Même seul, même contre le monde et avec ce poids on se relève. Mais a quel point ?

    Aujourd'hui, 17 ans plus tard, j'y pense toujours. 

    Ma plainte déposée a la brigade des mineurs a été classée sans suite pour manque d'information parce que ma propre mère a refuse de donner l'identité de cet homme. Etant donne que je ne me rappelle que de son prénom, il n'y a pas grand-chose à faire.

    Je le cherche. Par période, quand j'ai du mal à en dormir la nuit. Quand ca me fait pleurer. Quand j'en rêve. Quand je le sens en pleine nuit en érection contre moi. Quand son souffle résonne la ou je dors. Je le recherche dans les moments ou je souffre des hommes que je rencontre, parcequ'a chaque douleur de cœur je sens qu'il n'y est pas pour rien, je sens qu'ils sont comme lui. Je le cherche quand j'ai le sentiment que je ne vivrais normalement qu'après l'avoir enfin trouve.

    Je n'ai pas de vrais désire de vengeance, je veux savoir qui c'est, son nom, ce qu'il fait, ou il vit... je veux savoir si j'ai été la seule, ce dont je doute fort.

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    Je pense souvent à lui. Quand je lutte dans la vie pour trouver ma place. Quand je regarde mes photos d'enfance. Quand je pleure sur ma relation mère-fille, je pense à lui. Quand j'ai besoin de revivre un viol avec quelqu'un que j'aime, je pense à lui. Parce que j'ai besoin de mettre un visage, un nom sur le mal qu'on m'a fait. 

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    Et si vivre normalement sans lui était possible je serais sauvée. Mais c'est tout l'inverse. Et parfois j'ai même peur qu'il soit déjà mort. Parfois j'ai même peur qu'il m'ai laissé comme ca. Avec juste des souvenir et pas d'explication.

    J'avais juste 7 ans et un corps de poupée.

    J'avais juste une vie entière devant moi. Apres lui plus rien qui ne ressemble a une vie.

    Je survis toujours en paraissant complètement vivante pour tout le monde parce que c'est mieux comme ca. Qu'on ne peut pas étouffer les gens avec se propre souffrance. Parce que les gens en général fuient la douleur des autres.

    J'essais a mon niveau de faire en sorte que ca n'arrive plus. Et je pleure la nuit quand je m'autorise à admettre que ca ne s'arrêtera jamais et qu'il y aura toujours des hommes comme lui autour de moi.

    Je pleure quand je réalise qu'à l' instant où moi je vis un enfant souffre de la violence parfois même douce des hommes, et ca a travers le monde.

    Oui j'aimerais pouvoir tout arrêter, trouver une solution radicale. Je voudrais pouvoir protéger ma fille de ce genre de prédateur. Je voudrais que jamais elle ne puisse connaître ce dont je parle. J'aimerais que jamais elle ne comprenne.

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    Quand on à 7 ans, la peau d'un homme c'est sec, c'est dur, c'est sale. Quand on a 7 ans le sexe d'un homme c'est démesuré, ca empêche de respirer. Quand on a 7 ans on ne vit plus pareil après qu'un homme qui pourrait être votre père vous a force a faire ce que vous n'imaginiez même pas pouvoir exister.

    Il faut cesser de penser que les seuls personnes qui ont vraiment souffert sont celles qui l'ont montre. Parfois on continu a faire croire que tout est normal, sans même savoir pourquoi, juste parcequ'on n'a pas de mots à mettre sur la violence des actes qu'on a vécu. Quand on a 7 ans, ca fait mal...

     

    Larme soeur.


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  • Je vous invite a visiter mon blog. Je parle de ce qe nous connaissons malheureusement tous, la pedophilie.

    Je vous remercie pour votre participation et votre soutien.

     

    http://lenfant-nest-pas-un-objet-sexuel.over-blog.com/

     

    Le premier blog concernant ce sujet que j'avais realise a ete censure par blogg.org. EN effet, ils ont decide de le supprimer, sans note, sans explcation. Censurer la lutte contre la pedophilie, n'est ce pas la proteger? (la pedophilie)

    J'ai donc fais heberger le blog de la lutte que je defends sur un autre site de blog et je ferais ensuite disparaitre celui ci pour le diffuser sur cet autre site.


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